de nouveaux défis qui exigeront conviction, cohérence et agilité
Plus de la moitié (56 %) des chefs de direction du secteur de l’assurance sont très ou extrêmement confiants dans leurs perspectives de croissance des revenus au cours des 12 prochains mois, selon notre 28ᵉ Enquête mondiale auprès des chefs de direction. Malgré ces perspectives à court terme positives, les assureurs canadiens font face à des défis croissants liés à des enjeux tels que le changement climatique, les exigences complexes en matière de communication de l’information et les nouveaux régimes fiscaux.
Notre enquête a également révélé que 40 % des chefs de direction du secteur de l’assurance pensent que leur organisation pourrait ne pas être viable dans dix ans, les répondants citant les changements réglementaires et les technologies perturbatrices parmi les principaux facteurs qui remettent en question leurs modèles d’affaires existants. Pour relever ces défis, les compagnies d’assurance devront affiner leurs stratégies technologiques, mieux utiliser les données, améliorer les modélisations des risques et actuarielles ainsi que miser sur les écosystèmes, les partenariats et les acquisitions. Par-dessus tout, ils devront agir avec cohérence et conviction lorsqu’ils aborderont certains des principaux enjeux prioritaires en 2025 et au-delà.
Comment les assureurs canadiens peuvent-ils mieux aborder ces enjeux complexes? Lisez la suite pour en savoir plus sur les tendances sectorielles actuelles et sur les défis et les opportunités de croissance qu’elles créent pour les compagnies d’assurance du Canada.
Les dirigeants du secteur de l’assurance ressentent les impacts du changement climatique. Ils sont environ deux fois plus susceptibles (30 %) que les chefs de direction du secteur des services financiers dans leur ensemble (14 %) d’affirmer que leur entreprise est fortement ou extrêmement exposée aux menaces liées au changement climatique, selon notre 28ᵉ Enquête mondiale auprès des chefs de direction. Ces résultats parviennent au moment même où les sinistres assurés découlant d’événements catastrophiques au Canada atteignaient un niveau record de 8,5 milliards de dollars en 2024, selon Catastrophe Indices and Quantification Inc. (CatIQ).
La volatilité de ces coûts est difficile à reproduire dans les modèles de tarification en temps opportun, de sorte que le risque climatique physique sera une priorité importante pour les assureurs au cours de la prochaine année. Bien que ce soit primordial pour les assureurs de dommages, les compagnies d’assurance vie commencent elles aussi à examiner la relation entre le changement climatique, la santé et la mortalité. Elles se concentrent également sur l’évaluation des différents types de risques de transition liés au passage à une économie à faibles émissions de carbone, ainsi que sur la compréhension des implications générales pour leurs stratégies à long terme, y compris les opportunités de créer de la valeur liées au changement climatique.
En ce qui concerne les impacts physiques, les assureurs doivent recueillir davantage de données de meilleure qualité et améliorer leur modélisation des risques climatiques et de catastrophe. Il est important d’établir où les catastrophes sont les plus susceptibles de se produire, de mieux comprendre les coûts et de choisir où iront les fonds d’assurance. Les sociétés doivent également déterminer si les tendances historiques sont représentatives de l’évolution à venir, tenir compte du fait que la décarbonisation prend plus de temps que ce que l’on avait supposé, et envisager des scénarios fondés sur une augmentation des températures moyennes plus prononcée que ce qui est prévu actuellement.
Les compagnies d’assurance sont également confrontées à des exigences de communication d’information sur la durabilité qui continuent d’évoluer, et qui passent de cadres volontaires à des cadres obligatoires au Canada et dans le reste du monde. La réponse à la ligne directrice B-15 sur la gestion des risques climatiques du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) et la réalisation de l’exercice normalisé d’analyse de scénarios climatiques étaient des priorités pour les assureurs canadiens en 2024, et elles continueront de l’être en 2025.
Bien que cette communication d’information puisse nécessiter beaucoup de ressources, elle peut procurer des avantages commerciaux en aidant les assureurs à mieux identifier, évaluer et gérer les risques climatiques, pour accroître leur résilience. Par exemple, en réalisant l’exercice normalisé d’analyse de scénarios climatiques, les assureurs pourront renforcer leur capacité à effectuer une analyse complète des scénarios climatiques, ce qui est l’un des principes de la ligne directrice B-15. Cette analyse couvre l’ensemble de la chaîne de valeur d’un assureur et est beaucoup plus rigoureuse et précieuse que les analyses faites par le passé. Il est important de renforcer la capacité à réaliser cet exercice sur une base continue, car les réglementations climatiques continueront probablement de se resserrer et d’évoluer.
Les assureurs qui ont déjà déterminé les émissions de gaz à effet de serre liées à leurs activités et à leurs investissements peuvent porter leur attention sur le profil d’émissions de leurs portefeuilles d’assurance. Ils voudront peut-être aussi explorer des façons d’être plus proactifs dans la gestion des pertes assurables en travaillant avec les gouvernements pour encourager les pratiques de zonage et de développement qui tiennent mieux compte des impacts liés au changement climatique.
« Un tiers des chefs de direction du secteur de l’assurance déclarent que leur entreprise est fortement exposée aux menaces liées au changement climatique. Ces constatations, combinées au niveau record de sinistres assurés au Canada, mettent en évidence un besoin critique d’adaptation dans le secteur de l’assurance. Ce secteur pourrait être à l’avant-garde du développement durable en adoptant l’innovation en matière de données climatiques et en se concentrant sur la résilience et les opportunités créées par la transition à une économie à faibles émissions de carbone. »
30 %
Les compagnies d’assurance ont investi de manière proactive dans des capacités fondamentales numériques, infonuagiques et en matière de données. Même si ces investissements visaient initialement à répondre aux attentes des consommateurs issues de l’expérience dans d’autres marchés, ils se sont rapidement étendus à des éléments plus loin dans la chaîne de valeur, comme la tarification et les demandes de règlement. Les assureurs investissent également dans des gammes de produits plus complexes, en cherchant à intégrer le numérique à des services connexes complémentaires comme la rénovation domiciliaire et les soins de santé.
Qui plus est, les assureurs s’empressent d’investir dans des technologies de pointe comme l’intelligence artificielle générative afin d’accroître la productivité, de réduire les risques et de prendre des décisions plus éclairées. Leur optimisme à propos des possibilités de l’IA est manifeste dans notre 28e Enquête mondiale auprès des chefs de direction : 52 % des chefs de direction du secteur de l’assurance affirment que la technologie augmenterait la rentabilité de leur entreprise cette année.
Parallèlement, les compagnies d’assurance canadiennes poursuivent l’adoption massive de l’infonuagique pour leurs technologies de base. Beaucoup ont migré leurs référentiels de données et travaillent maintenant à déplacer leurs applications clés dans le nuage, tout en restant prudents face aux risques de sécurité connexes. Notre sondage Global Digital Trust Insights 2025 fait état de cette préoccupation : les assureurs ont classé la sécurité de l’infonuagique parmi leurs trois plus grandes menaces, et comme celle qu’ils se sentent le moins préparés à affronter.
La cybersécurité est un enjeu important pour les assureurs en général, comme le montre la forte proportion (74 %) de répondants du secteur de l’assurance dans le cadre de notre 28e Enquête mondiale auprès des chefs de direction ayant indiqué que la cybersécurité représentait, au minimum, une menace modérée pour leur entreprise. La sécurité de l’information est un facteur critique dans l’adoption de nouvelles technologies comme l’IA générative, car confiance et innovation vont de pair. Sans la confiance engendrée par une sécurité et une gouvernance des données adéquates, l’adoption peut ralentir, la résilience opérationnelle peut en pâtir et les entreprises peuvent avoir du mal à retirer la pleine valeur de leur transformation technologique.
Pour accélérer les résultats des investissements en IA générative, les assureurs peuvent intégrer plus profondément la technologie dans leur structure opérationnelle en adoptant un modèle standardisé appuyant une approche de livraison axée sur les cas d’utilisation. Cela implique de se concentrer sur l’exécution une fois que les unités d’affaires ont identifié les aspects des opérations à améliorer. Nous savons également qu’il y a des considérations importantes liées à la main-d’œuvre, ce qui souligne la pertinence de rendre les outils d’IA générative accessibles à tous les employés. Les employés des compagnies d’assurance canadiennes qui ont participé à notre plus récente Enquête sur les espoirs et les craintes ont indiqué qu’il s’agissait d’une des principales raisons pour lesquelles ils n’avaient pas utilisé d’outils d’IA générative, 34 % d’entre eux citant le manque d’accès à ces outils comme un obstacle.
En déterminant les aspects technologiques à améliorer et en agissant promptement, les assureurs peuvent tirer un avantage concurrentiel de leurs efforts de modernisation. En procédant de manière décisive et adaptée, tout en tenant compte des rétroactions des clients et des parties prenantes internes, ils seront en mesure de saisir la pleine valeur de leurs investissements dans les nouvelles technologies telles que l’IA générative.
« Seulement 28 % des répondants du secteur de l’assurance dans le cadre du Sondage Global Digital Trust Insights de PwC disent ne pas avoir subi de cyberattaque dans les trois dernières années. Comme la surface d’attaque s’élargit à mesure que l’IA générative et les technologies émergentes gagnent en importance, les assureurs, à la merci des auteurs de menaces, continueront de payer de fortes sommes s’ils ne comblent pas leurs lacunes en matière de cyberrésilience. »
52 %
Nous constatons également un changement dans le secteur de la technologie en assurance (assurtech), les assureurs cherchant à miser sur leurs principaux avantages concurrentiels tout en s’associant à d’autres acteurs dotés des capacités qui peuvent rendre leurs offres encore plus attrayantes. Même si les acteurs de l’assurtech avaient autrefois l’ambition de rivaliser avec les fournisseurs établis, beaucoup cherchent maintenant à s’associer avec ces derniers pour offrir des fonctions telles que les agents conversationnels, les applications d’IA, l’analytique et la gestion des filières.
Pour les assureurs, ces nouvelles collaborations créent des opportunités de construire de nouveaux canaux de vente, de saisir une plus grande valeur à vie du client (VVC) et d’exécuter des fonctions au-delà de leurs activités de base. En fait, les deux tiers (66 %) des répondants du secteur de l’assurance dans le cadre de notre 28e Enquête mondiale auprès des chefs de direction nous ont dit avoir collaboré avec d’autres organisations dans une mesure au moins modérée au cours des cinq dernières années.
Outre les partenariats, certains assureurs construisent un écosystème en acquérant des entreprises connexes. Par exemple, un assureur de dommages peut acquérir une entreprise de réparation domiciliaire pour mieux connaître les clients tout en leur offrant un service à valeur ajoutée. De même, les consultations de santé virtuelles et d’autres méthodes de prestation de services sont devenues des offres standard aux clients dans le secteur des assurances vie et santé après la pandémie de COVID-19.
Les assureurs sont également à la recherche de nouveaux partenaires et modèles pour l’assurance intégrée. Les offres actuelles se présentent généralement sous la forme d’un lien vers un fournisseur, comme dans le cas d’une assurance aérienne offerte au moment de l’achat d’un billet d’avion. Mais les modèles peuvent évoluer pour devenir plus similaires aux garanties qui viennent d’office avec un produit.
Toutefois, avant de conclure de tels partenariats, les compagnies d’assurance doivent réfléchir aux aspects où elles excellent et qui créent de la valeur pour leurs clients, ainsi qu’aux nouvelles capacités dont elles ont besoin. Elles pourront alors chercher des moyens de créer ces capacités en interne ou d’y accéder dans le cadre d’un partenariat ou d’un accord d’externalisation.
« En raison des défis macroéconomiques actuels, le secteur de l’assurance doit adopter de toute urgence des technologies innovantes, en particulier l’IA générative, pour accroître la productivité sur tous les plans, de la conception à la distribution. Cultiver un écosystème complet en s’engageant dans des partenariats et des collaborations stratégiques est essentiel pour améliorer le service à la clientèle. En intégrant l’IA générative et en tirant parti de leurs forces inhérentes, les compagnies d’assurance canadiennes peuvent élaborer une stratégie efficace pour réussir en ces temps difficiles. »
66 %
Après avoir consacré beaucoup de temps et de ressources à la mise en œuvre des changements nécessaires pour se conformer à la norme internationale d’information financière (IFRS) 17, les assureurs canadiens sont maintenant confrontés à d’autres changements fiscaux importants à l’échelle mondiale et nationale qui toucheront bon nombre d’entre eux cette année.
L’an dernier, le Canada a promulgué la Loi sur l’impôt minimum mondial, conçue pour aligner les organisations canadiennes sur le cadre du Pilier Deux de l’Organisation de coopération et de développement économiques. Les organisations touchées par le Pilier Deux ont de nouvelles obligations en matière de conformité et de communication de l’information pour l’année civile 2024.
Bien que les impôts supplémentaires puissent avoir une incidence sur des mesures financières clés comme le bénéfice par action et le résultat net, les nouvelles exigences augmenteront également les coûts opérationnels en raison du temps et des ressources consacrés à la compréhension et au respect d’un nouveau cadre fiscal mondial. Pour se conformer aux nouvelles règles, les compagnies d’assurance devront recueillir de grandes quantités de nouvelles données sur leurs activités nationales et internationales, touchant tous les aspects de leurs activités mondiales. En même temps, l’incertitude entourant l’application des nouvelles règles a amené certaines entreprises à reconsidérer des décisions importantes ou des opportunités de croissance telles que les acquisitions et l’expansion des activités.
La conformité aux nouvelles règles fiscales créera également un coût d’opportunité, car les fonctions fiscales devront se concentrer sur l’interprétation des nouvelles règles plutôt que sur la planification et la stratégie fiscales de l’entreprise. Les leaders des services fiscaux voudront s’assurer que certains membres de leur équipe se consacrent toujours à des activités à forte valeur et, lorsque possible, envisager de confier à des partenaires les tâches non essentielles comme le développement de logiciels connexes.
La bonne nouvelle est que, selon notre 28e Enquête mondiale auprès des chefs de direction, les deux tiers (67 %) des chefs de direction du secteur de l’assurance affirment avoir conçu leur fonction fiscale avec une intention précise (au lieu de la laisser évoluer de manière non planifiée), mais cette conception délibérée peut être mise en cause par le besoin de s’adapter rapidement aux nouvelles exigences fiscales. Avec le nouveau régime fiscal, de nouvelles procédures internes de collecte de données et de communication de l’information – et potentiellement une certaine restructuration – seront requises. Et parce que les nouvelles règles fiscales sont de ressort territorial, de nouvelles procédures à l’échelle de l’entreprise doivent être mises en place pour permettre le partage des données entre les filiales et les divisions qui auparavant ne partageaient pas d’information ou ne la communiquaient pas de manière conjointe, mais qui seront désormais obligées de le faire en raison de leur emplacement partagé.
Les assureurs qui exercent leurs activités dans des territoires auparavant avantagés sur le plan fiscal pourraient devoir réexaminer s’il est toujours logique de maintenir ces activités. Compte tenu de sa nature internationale, le nouveau régime fiscal pourrait également avoir des impacts sur le secteur de la réassurance, et les coûts qui en résultent pourraient se répercuter sur les prix des produits.
Les compagnies d’assurance canadiennes doivent également analyser et évaluer l’applicabilité de nombreuses nouvelles règles nationales, y compris un nouveau régime de divulgation obligatoire de certaines opérations, ainsi que de nouvelles règles limitant la déduction des frais d’intérêts.
Les compagnies d’assurance canadiennes n’ont pas tendance à adopter des positions fiscales audacieuses, de sorte que les règles de divulgation obligatoire ne devraient pas s’appliquer dans de nombreuses circonstances. Malgré cela, elles devront tout de même s’assurer de ne pas négliger par inadvertance de faire les déclarations requises, puisque les pénalités en cas de non-conformité sont importantes et que les règles ont des répercussions profondes.
67 %
L’utilisation accrue des données et de la technologie, y compris de l’IA, pour modéliser et comprendre les risques est en train de bouleverser cette fonction, signalant la nécessité pour les compagnies d’assurance canadiennes d’investir davantage. Le secteur pourrait constater un fossé entre les entreprises capables d’exploiter le plein potentiel des données et de l’IA, et celles qui peinent à réaliser les investissements nécessaires.
Certaines petites et moyennes entreprises peuvent manquer de ressources pour investir massivement dans les données et l’IA, mais elles devront comprendre les implications et éventuellement travailler avec d’autres acteurs pour accéder aux capacités requises.
Outre l’adoption de nouvelles technologies, le moment est venu pour les compagnies d’assurance de repenser leur approche de modélisation des risques. Plus qu’un outil de mise en conformité, la modélisation des risques doit désormais servir à obtenir des informations stratégiques permettant de proposer des offres différenciées sur le marché. Les entreprises qui procéderont ainsi auront un avantage stratégique par rapport à la concurrence.
L’analyse de scénarios est une autre tendance majeure dans le secteur canadien de l’assurance. Motivés par les exigences réglementaires, les assureurs ont fait du bon travail pour ce qui est de réaliser des analyses de scénario et des simulations de crise pour leur organisation. Maintenant, ils s’affairent à mieux comprendre les implications des principaux risques, comme l’augmentation des cas de catastrophes naturelles ou une autre pandémie.
Jusqu’à présent, les questions ont porté essentiellement sur des scénarios hypothétiques. Les entreprises doivent désormais commencer à se demander quelle est la nouvelle norme pour les sinistres, à la lumière de l’évolution des probabilités d’événements, comme l’augmentation de la fréquence des feux de forêt ou des inondations. Alors que les données historiques deviennent un indicateur moins fiable des scénarios à venir, les entreprises qui sauront s’adapter aux tendances futures seront mieux à même de comprendre l’évolution des risques à différents endroits au Canada.
Les données seront essentielles pour modéliser les risques d’entreprise et les risques liés aux produits. Nous avons accès à plus de données que jamais, et l’obtention d’informations commerciales à partir de ces données constituera une tendance significative dans les années à venir. Les équipes actuarielles et financières tireront parti de ces données et moderniseront leurs modèles en conséquence.
Jusqu’à présent, les investissements consacrés à l’analytique des données se sont principalement concentrés sur les services de première ligne, pour permettre des efforts de marketing et de vente plus ciblés. Le moment est maintenant venu d’investir dans les systèmes de soutien pour donner aux actuaires et aux professionnels de la finance l’accès à davantage de données et produire des informations essentielles pour les chefs de direction et d’autres cadres supérieurs d’entreprises.
Ces investissements sont essentiels à la mise en œuvre de nouveaux modèles de tarification, et 70 % des répondants du secteur de l’assurance dans le cadre de notre 28e Enquête mondiale auprès des chefs de direction disent chercher à faire de tels investissements. Ceux-ci sont particulièrement importants pour permettre une tarification plus dynamique des polices d’assurance de dommages, faisant appel à une modélisation actuarielle dans laquelle les données sur les sinistres sont intégrées en temps réel. Pour que cela soit possible, tous les systèmes de l’assureur – comme les demandes de règlement et la tarification – doivent être connectés.
Bon nombre des tendances prioritaires pour les assureurs canadiens sont interdépendantes – par exemple, le changement climatique, la modélisation des risques et le rôle clé de la technologie dans les interventions – et la plupart reflètent d’importantes forces du changement qui ne feront que s’accentuer.
Ceux qui agiront avec conviction et cohérence pour devancer les tendances seront les mieux placés pour relever les défis complexes qui se dressent devant eux. En prenant des mesures ciblées à l’égard des tendances que nous venons d’explorer, les assureurs canadiens peuvent non seulement devenir plus résilients aux pressions commerciales croissantes, mais aussi saisir des opportunités de création de valeur et découvrir de nouvelles sources de croissance.