Il y a un an, nous lancions notre première feuille de route Objectif confiance après avoir défini dans le détail ce que signifie la confiance pour PwC Canada, et déterminé ce que nous devions faire pour nous assurer de répondre aux attentes de nos parties prenantes. Cette feuille de route contenait une série d’engagements visant à bâtir la confiance et des indicateurs de performance pour mesurer notre progression, car nous avions promis d’être transparents. Nous avons par ailleurs commencé à parler davantage de la confiance au sein de notre cabinet et à l’extérieur.
Pourquoi tout cela ? Parce que la confiance est au cœur de tout ce que nous faisons chez PwC Canada. Elle fait partie de notre mission : bâtir la confiance dans la société et résoudre des problèmes importants. Elle est aussi un élément clé de notre stratégie, la Nouvelle équation, qui n’est autre que d’aider les entreprises à bâtir la confiance dont elles ont besoin pour réussir.
Notre feuille de route est par ailleurs une reconnaissance de l’importance croissante du sentiment de confiance alors que les sociétés du monde entier sont confrontées à une perte de confiance du public envers les institutions. Les dirigeants d’entreprises le reconnaissent également. Les résultats de notre 25e Enquête auprès des chefs de direction font clairement ressortir le lien entre la confiance et le succès d’une organisation.
Nous sommes conscients que, pour aider les autres à bâtir la confiance, nous devons nous-mêmes inspirer confiance. L’une des principales étapes de notre cheminement a donc consisté à nous responsabiliser en publiant des objectifs sur cinq ans et des indicateurs permettant de mesurer chaque année notre performance à l’égard de nos principaux vecteurs de confiance.
Nous sommes fiers de présenter nos progrès à ce jour sur nos vecteurs de confiance les plus importants. Nous les avons divisés en trois catégories et nous indiquons, pour chacune, les mesures que nous avons prises, nos progrès par rapport à nos objectifs et les leçons que nous avons apprises pendant notre exercice 2022, qui s’étend du 1er juillet 2021 au 30 juin 2022.
Mise à jour 2022 du tableau d’indicateurs clés Objectif confiance
Nous avons collaboré avec les décideurs politiques pour renforcer la confiance envers le gouvernement, les institutions publiques et les secteurs économiques clés : Nous avons travaillé avec le Forum économique mondial pour faire avancer l’uniformisation des normes d’information financière, qui a mené à la création de l’International Sustainability Standards Board (ISSB). Nous avons également aidé le Conseil pour la carboneutralité de la Chambre de commerce du Canada à élaborer des recommandations sur la politique climatique et avons travaillé avec les forces de police à la modernisation des systèmes judiciaires au Canada.
Nous avons agi immédiatement sur des questions sociétales afin de respecter nos valeurs : Comme de nombreux organismes multinationaux, notre réseau mondial a pris la décision de mettre fin à ses activités en Russie après l’invasion de l’Ukraine. Aujourd’hui, PwC n’a plus de cabinet membre en Russie ou au Bélarus. Nous pensons que c’est ce qu’il fallait faire. Nous avons également eu un certain nombre de conversations courageuses avec nos clients cette année et avons montré que nous étions prêts à mettre fin à nos missions dans les situations où nos valeurs, notre indépendance, notre intégrité, notre objectivité ou notre professionnalisme étaient en jeu.
Nous avons amélioré la représentativité de nos effectifs afin de soutenir la diversité : Nous nous sommes donné des objectifs de représentativité de nos effectifs et avons établi, avec l’aide d’une entreprise de recherche externe, un sondage annuel sur l’équité, l’inclusion, la diversité et l’appartenance afin d’obtenir des données de qualité sur l’identité provenant des personnes concernées. Le sondage de cette année a fait ressortir des manquements dus au biais culturel dans nos évaluations de la performance. Nous avons donc entrepris de corriger cela par des ateliers sur le biais inconscient afin de nous assurer de rendre nos évaluations plus équitables.
Dans le cadre des mesures que nous avons prises pour favoriser un accès équitable au développement de carrière, nous avons lancé un programme de formation approfondi afin de soutenir notre initiative de réconciliation avec les peuples autochtones, et avons enrichi notre engagement dans l’initiative Onyx qui met les étudiants et diplômés noirs en relation avec des employeurs potentiels comme PwC Canada. Et nous ne nous arrêterons pas là, car nous savons que nous avons encore beaucoup à faire dans nos relations avec les parties prenantes sous-représentées.
Nous avons intégré la confiance et les résultats durables dans notre stratégie d’affaires : Nous avons intégré nos vecteurs de confiance dans la stratégie d’affaires de PwC Canada et avons défini des attentes que nos dirigeants ont dû inclure dans leur plan opérationnel et dans leur travail avec notre personnel, nos clients et la société. L’objectif est de montrer comment nos actions et comportements quotidiens peuvent donner plus de signification au travail, aux relations et à la rémunération et favoriser la croissance et des résultats durables pour tous.
Nous avons mis à jour les analyses de nos sondages afin de mieux mesurer nos progrès : Nous avons tenu une série de conversations sur la confiance avec plus de 2 500 personnes partout au pays pour approfondir notre compréhension des attentes des parties prenantes. Nous avons mieux compris les attentes que nos clients exprimaient dans le taux de recommandation net (Net Promoter Survey) que nous compilons annuellement par sondage. La rétroaction des parties prenantes nous permet de mieux tenir compte des biais dans les réponses et les non-réponses lors de nos analyses des sondages sur la confiance. Nous comptons faire de cette approche une meilleure pratique et l’appliquer de façon uniforme aux autres sondages du cabinet. Par conséquent, notre indice de référence est passé de 57 % à 70 %. Nous avons donc proportionnellement augmenté de 70 % à 85 % notre objectif sur cinq ans afin de renforcer notre engagement.
Principaux vecteurs de confiance permettant d’éliminer les préjugés inconscients :
Nous avons assuré la qualité de notre audit : Le Conseil canadien sur la reddition de comptes (CCRC) procède annuellement à une inspection de la qualité des travaux de PwC Canada à titre d’auditeur de sociétés cotées en bourse. Les résultats de l’inspection de 2021 ont été publiés en mars 2022. L’inspection 2022 était en cours au 30 juin 2022 et devrait se terminer à la fin de cette année. Certaines restrictions réglementaires nous empêchent de publier les résultats, mais nous en sommes fiers. Pour plus d’information, lisez notre rapport sur la transparence qui contient plus de détails sur nos services d’audit et nos services connexes.
Nous avons maintenu un engagement ferme à l’égard de notre indépendance : Tous les associés et employés de PwC Canada suivent une formation chaque année et doivent confirmer qu’ils respectent les aspects de notre politique d’indépendance qui les concerne. Le personnel professionnel est sujet à des tests aléatoires. Les cas de Indépendance personnelle – taux de conformité non-conformité sont tombés à 0,6 %, contre 2 % pour l’exercice précédent.
Nous nous sommes exprimés sur les questions les plus importantes : Nous avons commencé à publier un « indice de liberté de parole » à partir des réponses à notre sondage sur la confiance du personnel afin de mesurer le niveau de connaissance et d’utilisation de nos protocoles d’éthique. Ce sondage comprend des normes du secteur servant à mesurer la connaissance des canaux d’escalade ainsi que l’expérience et la satisfaction des personnes qui ont soulevé des questions d’éthique. Nous avons obtenu un résultat de 76 % cette année et notre objectif est de 85 %. Cet indice entre directement dans le plan d’action de notre direction afin d’assurer une amélioration constante.
Nous avons renforcé notre culture de l’amélioration continue : Qualité et conformité sont au cœur de notre mission et la priorité de nos parties prenantes. Nos indicateurs de qualité et de conformité des missions reflètent nos valeurs et notre culture de la transparence et de l’amélioration continue. L’an dernier, nous avons consacré plus de 25 000 heures aux revues de qualité et de conformité de nos missions avec succès et nous sommes déterminés à maintenir le cap vers notre objectif de 2025.
Nous avons perfectionné les compétences de nos équipes : Nous sommes arrivés au terme de notre investissement de 150 millions de dollars sur trois ans dans la formation de nos équipes canadiennes aux nouvelles technologies. Nous avons également lancé une formation sur les questions environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) et accéléré nos efforts de formation de nos auditeurs sur les risques liés au changement climatique et sur les anomalies significatives qu’ils pourraient entraîner dans l’information financière. Ces mesures s’inscrivent dans un effort commun du réseau PwC visant à inclure le risque climatique dans les missions et à préparer l’avenir.
Principaux vecteurs de maintien de la confiance par nos compétences :
Nous avons accru la transparence et la reddition de comptes : Pour la première fois cette année, notre réseau mondial a publié un rapport (en anglais seulement) indiquant nos résultats selon les indicateurs appelés « Indicateurs du capitalisme des parties prenantes » du Forum économique mondial. Nous sommes entièrement ou partiellement conformes sur 35 des 42 indicateurs pertinents à nos activités. Nous avons également utilisé des données détaillées sur le climat afin d’évaluer les risques physiques auxquels les bureaux de nos cabinets membres sont exposés. Ces résultats ont été publiés dans un rapport (en anglais seulement) conforme aux recommandations du Groupe de travail sur l’information financière relative au changement climatique.
Nous avons fixé un plafond d’émissions à 50 % pour accélérer la réalisation de notre engagement net-zéro : Notre engagement à parvenir au zéro émission nette d’ici 2030 comprend un objectif scientifique de réduction de 50 % en valeur absolue de nos émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2019. Dans le cadre de cet effort de responsabilisation de l’entreprise et de ses représentants individuels au sortir de la pandémie, nous avons fixé un plafond de 50 % des émissions reliées aux déplacements en avion. Nous avons également intégré un budget carbone dans les comptes de nos unités d’affaires afin d’encourager un changement des comportements. Enfin, pour soutenir des choix plus durables, nous avons implanté une solution technologique interactive appelée Environmental Footprint Insights (en anglais seulement) qui permet de budgétiser l’empreinte carbone et donne de l’information sur nos émissions, les coûts du carbone, le temps de déplacement et les dépenses afin d’améliorer les rapports.
Nous avons progressé dans le perfectionnement des compétences numériques de deux millions de Canadiens : Nous avons continué d’avancer dans notre contribution à la société, notamment dans notre engagement à permettre à au moins deux millions de Canadiens d’améliorer leurs compétences numériques d’ici 2025. Les bénéficiaires de ce programme sont au nombre de 710 000 actuellement et nous partageons davantage nos compétences afin d’accroître notre impact. Par exemple, notre équipe de stratégie et transformation technologique travaille en collaboration avec le Fonds Égalité, qui consacre près d’un milliard de dollars au financement d’entreprises dirigées par des femmes dans le monde entier, afin de l’aider à devenir d’ici cinq ans une organisation pleinement propulsée par les technologies.
Nous avons accru notre impact économique : Dans le cadre de notre engagement à payer notre juste part d’impôts afin de bâtir une économie forte et résiliente pour tous, nos services spécialisés en politique et économie canadienne nous aident chaque année à quantifier notre impact direct, indirect et induit. Cette année, notre contribution au produit intérieur brut canadien a augmenté, de même que notre impact sur les emplois (en équivalent temps plein), sur les revenus du travail et sur les revenus fiscaux du pays.
Informations clés répondant aux attentes de base de nos parties prenantes :
Notre expérience nous a non seulement permis de découvrir les lacunes à combler, mais nous a également donné une meilleure idée du concept plus large de confiance. Nous en avons tiré quelques connaissances et conseils qui pourront intéresser les dirigeants et entreprises qui entament leur réflexion à cet égard :
Comprendre et mesurer la confiance permet d’influer sur les résultats
Nous avons appris que, pour gagner la confiance, il faut comprendre quels actions et comportements de l’entreprise et de ses représentants individuels importent le plus à nos parties prenantes, et savoir qu’il est essentiel d’inclure des responsabilités claires et mesurables dans les plans d’affaires. Lorsque nous avons compris comment le biais inconscient peut influer sur les résultats d’un sondage, nous avons pu arriver à des résultats plus significatifs et mieux quantifier l’incidence de nos mesures. Cela dit, nous savons que nous avons encore des points à améliorer et qu’il nous faut faire plus, notamment dans l’alignement des plans d’action sur les objectifs annuels et la gestion des performances.
La qualité des données, la transparence et la validation sont essentielles
Il est difficile de collecter de l’information qualitative lorsque celle-ci provient des personnes concernées. Obtenir des données de qualité requiert une culture de la confiance. Nous avons procédé à une validation interne de tous nos indicateurs de performance dans le cadre de notre cheminement vers une plus grande transparence. Pour cela nous avons réorganisé le travail d’équipe dans plusieurs unités d’affaires et sur plusieurs plateformes technologiques et mis en place un cadre de gouvernance solide et discipliné et une supervision par un dirigeant pour chacun de nos indicateurs de performance. Nous avons pu ainsi améliorer la qualité de nos données, mais non sans l’intervention d’un grand nombre de parties prenantes et de nombreuses revues internes. Revoir notre structure et nos relations a été aussi difficile que d’automatiser les systèmes de collecte et de traitement des données.
Un engagement public n’est légitime que s’il est accompagné d’un plan d’action concret
Les engagements publics sur les enjeux ESG sont de plus en plus nombreux. Pour notre part, nous avons constaté qu’un plan d’action qui décrit comment les processus sont transformés et qui respecte les normes établies peut réduire les risques et favoriser la transparence. Cela est important pour répondre au scepticisme des parties prenantes concernant nos actions et particulièrement notre engagement net zéro. Dans l’année à venir, nous voulons aller plus loin dans la transparence et préciser nos plans d’action sur tous nos engagements ESG. Cette méthode nous a déjà permis de mieux comprendre comment nous réalisons nos objectifs et donné à nos parties prenantes la possibilité de nous dire comment, selon elles, nous – et notre marque – pouvons continuer de gagner en crédibilité.
Vice-président et associé directeur, Région du Québec et de l’Est du Canada, PwC Canada
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Leader mondial, Industries et secteurs, et associé directeur national, Clients et marchés, PwC Canada
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