J’avais fait une croix sur la course après un marathon en 2016. Mais en novembre 2020, mon ancien employeur m’a mise à pied, et j’avais besoin de m’occuper. Quand mon conjoint a proposé qu’on s’inscrive à cette compétition, j’ai accepté sans hésiter. Je suis une personne compétitive, alors je voulais savoir ce dont j’étais capable.
Malgré des mois d’entraînement difficiles – les salles de sport étaient fermées et l’hiver glacial a été suivi d’un printemps marqué par les feux de forêt – ce n’est que la veille du grand jour que j’ai pleinement réalisé le défi qui m’attendait. Quand mon conjoint et moi sommes venus déposer nos vélos, l’épreuve m’a soudainement semblé insurmontable. Heureusement, mon cousin m’a appelée et m’a dit exactement ce que j’avais besoin d’entendre : « Il faut soulever des montagnes pour triompher ».
J’ai terminé le trajet à vélo en cinq heures. Quand j’ai commencé à courir, il faisait 32 degrés Celsius et l’atmosphère était pleine de fumée. À cause de différents facteurs, j’ai marché plus que prévu au début de la course. Après le premier tour, j’ai pris un virage et j’ai vu mon père qui m’applaudissait. Puis, j’ai aperçu le reste de ma famille. Ça m’a fait tellement de bien! La course était vraiment difficile : j’ai couru le deuxième tour, mais le troisième et dernier tour a été la pire épreuve de ma vie.
Un de mes plus beaux souvenirs de la compétition, c’était de voir les gens persévérer. J’ai vu tellement de personnes descendre de leur vélo, le porter jusqu’en haut de la côte, leurs amis à leurs côtés. Mon père était avec moi. Il faisait partie des nombreux spectateurs qui sont allés soutenir leurs proches.
Ça me fait penser à PwC Canada. Mes collègues s’investissent vraiment dans leurs relations interpersonnelles au travail. Les premiers jours d’un emploi à distance et l’intégration à partir de la maison peuvent être difficiles, mais mon équipe m’a épaulée – les gens veulent savoir si je vais bien, au travail et dans ma vie en général. Ce genre de culture d’entreprise n’est pas courant.