26e Enquête mondiale annuelle auprès des chefs de direction de PwC

09 fév. 2023

76 % des chefs de direction canadiens pensent que la croissance économique mondiale ralentira dans les 12 prochains mois. Ce niveau de pessimisme est le plus élevé depuis dix ans

  • Au Canada, 25 % des chefs de direction croient que leur entreprise ne sera plus viable dans 10 ans si elle poursuit son exploitation sans transformation (39 % à l’échelle mondiale).
  • Les chefs de direction estiment que le risque climatique influera sur les coûts et la chaîne d’approvisionnement au cours des 12 prochains mois. Néanmoins, c’est près de la moitié (49 %) des chefs de direction canadiens (contre 33% dans le monde) qui n’envisagent pas de réduire les émissions de leur entreprise ou n’ont pas encore mis à exécution leur plan de réduction. .
  • Seuls 18 % des chefs de direction canadiens (et 24 % à l’échelle mondiale) envisagent un gel de l’embauche au cours des 12 prochains mois pour atténuer les difficultés économiques et la volatilité, et une vaste majorité (85 %) prévoient de ne pas réduire la rémunération du personnel afin de conserver les talents.

TORONTO, le 9 février 2023 – Plus des trois quarts des chefs de direction canadiens (76 %) pensent que la croissance économique mondiale ralentira dans les 12 prochains mois, selon la 26e Enquête mondiale annuelle menée par PwC en octobre et en novembre 2022 auprès de 4 410 chefs de direction dans 105 pays et territoires. Cette sombre vision des choses révèle chez les chefs de direction un pessimisme encore jamais vu depuis plus de dix, et fait contraste par rapport aux perspectives optimistes des années précédentes, où la majorité des chefs de direction pensaient que la croissance irait plutôt en s’améliorant.

L’Enquête a porté sur les principaux enjeux mondiaux auxquels les chefs d’entreprise doivent faire face et les moyens de trouver un équilibre au double impératif :  la nécessité de réinventer leur entreprise pour réussir dans un monde en mutation et celle de gérer les pressions et les difficultés dans l’immédiat.

« Les chefs de direction ont traversé une longue période de crise et de menaces qui ont eu un impact sur l’optimisme de l’année dernière. Avec une inflation à des niveaux jamais vus depuis des décennies, une volatilité macroéconomique et des tensions géopolitiques, pour ne nommer que quelques facteurs, il n’est pas surprenant que les chefs de direction prévoient une baisse de la croissance mondiale dans les 12 prochains mois, a déclaré Nicolas Marcoux, chef de la direction de PwC Canada. Si elles veulent surmonter les défis à court terme et prospérer à long terme, les entreprises devront passer par une transformation stratégique. »

Les 10 prochaines années et la course pour l’avenir

Un nombre important de répondants (39 % à l’échelle mondiale et 25 % au Canada) estiment que leur entreprise ne sera plus économiquement viable dans dix ans si elle poursuit son exploitation comme elle le fait actuellement. Ils sont, par conséquent, dans une course à la réforme de leurs méthodes et sont nombreux à prévoir des investissements dans des projets de transformation numérique comme l’automatisation des processus et des systèmes et l’utilisation du nuage, de l’intelligence artificielle et d’autres technologies avancées.

La cybersécurité et la protection des renseignements personnels sont également au premier plan : près de la moitié des chefs de direction canadiens (49 %) prévoient d’investir dans la résilience de la chaîne d’approvisionnement pour atténuer l’exposition aux conflits géopolitiques au cours des 12 prochains mois. L’instauration par la direction d’une approche collaborative sera primordiale, car la collaboration des dirigeants est l’un des facteurs essentiels de l’amélioration de la cybersécurité.

Le changement climatique est une urgence supplémentaire dans cette course contre la montre. Il ressort de notre enquête que bon nombre d’entreprises ont encore beaucoup à faire pour réduire leurs émissions de carbone. Au Canada, près de la moitié (49 %) ne prévoient pas de le faire ou n’ont pas commencé à prendre les mesures qui s’imposent.

Les chefs de direction réduisent les coûts, mais pas les effectifs ni la rémunération

Relativement peu de chefs de direction envisagent un gel des embauches ou d’autres mesures susceptibles d’avoir un impact négatif sur leur personnel cette année. Seuls 18 % des chefs de direction canadiens (24 % à l’échelle mondiale) envisagent de geler les embauches dans les 12 prochains mois compte tenu des difficultés économiques et de la volatilité. Ils indiquent en vaste majorité (85 %) qu’ils ne prévoient pas de réduire la rémunération du personnel, car ils souhaitent retenir les talents et atténuer les taux d’attrition de la main-d’œuvre, et 70 % ont l’intention de miser sur le perfectionnement des travailleurs.

L’équilibre

C’est à ce double impératif que les chefs de direction doivent s’attaquer : d’une part, ils doivent trouver le temps, la capacité et les ressources nécessaires pour réinventer leur entreprise et d’autre part, ils doivent gérer les difficultés et les besoins de l’entreprise au quotidien. Les chefs de direction déclarent consacrer trop de temps aux questions de performance opérationnelle et n’investissent pas assez dans la transformation de leur entreprise.

Nicolas Marcoux, chef de la direction de PwC Canada, conclut ainsi : « Trouver cet équilibre n’est pas facile, mais les chefs de direction canadiens ont démontré leur résilience et leur incroyable faculté d’adaptation au cours des dernières années. C’est en gardant le cap sur le renforcement de la confiance et la création de valeur à long terme pour leurs employés, leurs clients et la société en général que les dirigeants prépareront le mieux leur entreprise à surmonter un éventuel ralentissement économique. »  

À propos des données recueillies

PwC a interrogé 4 410 chefs de direction en octobre et en novembre 2022. Les chiffres à l’échelle mondiale et régionale du rapport sont pondérés en fonction du PIB nominal du pays ou de la région concernés de façon que les opinions des répondants soient représentatives des régions. Les chiffres sectoriels et nationaux sont basés sur les données non pondérées recueillies pour l’ensemble de l’échantillon des 4 410 répondants. Des entretiens ont été menés auprès de chefs de direction de trois régions du monde : Amérique du Nord, Europe de l’Ouest et Asie-Pacifique. Les résultats complets peuvent être consultés ici

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