J’ai passé 25 ans dans l’armée en tant qu’officier de la marine avant de commencer ma carrière en services-conseils. Cela a fait de moi un ardent défenseur du bien-être et, surtout, de la santé mentale. J’ai vu trop de coéquipiers dans l’armée souffrir du syndrome de stress
post-traumatique ou de blessures liées au stress. Cela leur causait des problèmes de santé mentale et pouvait parfois les mener jusqu’au suicide. Malgré tout, j’étais terrifié à l’idée de le dire. L’admettre me semblait embarrassant ou même un échec, même si je n’aurai jamais imposé une telle retenue à quelqu’un d’autre.
En y repensant, les signes d’épuisement professionnel étaient flagrants bien avant ce moment : j’avais une humeur anormalement instable, je me mettais en colère facilement et souvent, et je ne dormais pas bien. De plus, je ne prenais plus soin de moi physiquement et j’étais moins efficace au travail.
J’ai finalement parlé à l’associé avec qui je travaillais. Je lui ai dit : « J’ai besoin d’une pause, sinon je vais craquer ». En réponse, j’ai reçu une vague de soutien. Tous les membres de l’équipe, et même mes clients, m’ont soutenu et m’ont dit de prendre soin de moi. J’ai été chanceux, avec l’aide de mes proches, d’avoir rapidement pris conscience de mon épuisement. J’ai pu prendre un congé, sans que cela n’ait d’effet sur ma progression au sein du cabinet. En fait, un an plus tard je suis devenu associé.
Dans le groupe Conseils, le personnel est la clé. Sans lui, nous n’aurions aucun service à vendre. Dans l’armée, ce sont les gens d’abord, ensuite vient la mission. Je vois un lien ici : tout le monde travaille fort, mais on doit se concentrer sur nos gens. C’est pour cette raison que j’encourage l’initiative « Soyons bien, travaillons bien » chez PwC. Elle soutient notre personnel en lui offrant divers avantages, notamment un programme d’aide aux employés et à la famille et une prestation de santé mentale bonifiée. On doit absolument prioriser la santé mentale, sinon c’est l’échec.