QI numérique — Perspectives canadiennes
Les entreprises canadiennes estiment bien connaître les avantages du numérique, mais elles devront passer à l’action et concrétiser leur transformation numérique si elles ne veulent pas se faire dépasser. Selon l’enquête sur le QI numérique, les dirigeants canadiens sont optimistes quant à leur QI numérique, avec un score de 70,1 par rapport au score mondial de 68,2. À l’échelle mondiale, les résultats indiquent que les entreprises qui ont un QI numérique plus élevé sont plus susceptibles d’obtenir un meilleur rendement financier. Dans ce contexte, nous avons déterminé trois secteurs de possibilités où les entreprises canadiennes pourraient hausser leur QI numérique. 1. La main-d’œuvre de l’avenir 2. Soyez l’auteur de la disruption plutôt que son objet 3. Abordez intelligemment le numérique
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Les dirigeants canadiens parlent plus qu’ils n’agissent pour combler leurs lacunes en matière de compétences. Beaucoup d’entre eux reconnaissent que la disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée constitue un problème – 27 % affirment que le manque d’équipes ayant les compétences adéquates est l’obstacle numéro 1 au succès des initiatives numériques, mais ils n’investissent pas dans la mise à niveau des compétences de leurs employés. Ils pensent pouvoir recruter à l’extérieur ou espèrent que les nouveaux diplômés viendront combler les lacunes, tandis que les dirigeants à l’échelle mondiale mettent davantage l’accent sur la mise à niveau des compétences internes, selon la 22e Enquête annuelle auprès des chefs de direction.
Les entreprises canadiennes échouent aussi à faire ce qu’elles préconisent pour ce qui est d’établir un lien entre le rendement des investissements (RI) et l’expérience client et, encore moins, à l’expérience employé. Les résultats du QI numérique à l’échelle mondiale indiquent que 91 % des entreprises dont les résultats financiers sont les meilleurs se sont dotés d’un dirigeant responsable de l’expérience employé, par rapport à 74 % des entreprises canadiennes les plus performantes.
Plus d'infosBien que les dirigeants canadiens soient plus nombreux à dire que les méthodes agiles constituent une compétence importante pour leur entreprise (32 % par rapport à 26 % à l’échelle mondiale), ils sont moins susceptibles d’adopter ces méthodes de travail que leurs homologues à l’échelle mondiale. C’est un autre exemple où les dirigeants canadiens ne font pas ce qu’ils recommandent quand il s’agit d’adopter les technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle (IA) et les méthodes agiles. La plupart d’entre eux privilégient l’augmentation de l’efficacité opérationnelle par des technologies plus éprouvées, comme l’Internet des objets (IdO), afin de demeurer concurrentielles, plutôt que de se démarquer à l’échelle mondiale en faisant appel à des technologies émergentes telles que l’IA.
Plus d'infosAu Canada, la transformation numérique est, en général, un enjeu qui dépend encore du chef de la direction. Selon les résultats sur les entreprises performantes à l’échelle internationale, 75 à 80 % des personnes participant à la stratégie numérique contribuent à l’élaboration de la stratégie globale de l’entreprise. Pour suivre leurs propres recommandations, les entreprises canadiennes devront saisir que le numérique n’est pas seulement un élément des TI ou une façon d’améliorer les opérations, mais une approche globale équilibrée qui est fondée à parts égales sur les affaires, l’expérience et la technologie.
Plus d'infosLes dirigeants canadiens doivent combler l’écart entre ce qu’ils disent et ce qu’ils font dans les trois domaines mentionnés. Notamment, d’investir dans la mise à niveau des compétences et de l’expérience employé, de se concentrer sur la croissance et la génération de nouveaux revenus par l’innovation et d’assurer un rôle de leader et de se démarquer de leurs homologues à l’échelle mondiale par une transformation numérique généralisée.