Un deuxième trimestre morose pour le marché canadien des PAPE, selon un sondage de PwC

TORONTO (4 juillet 2016) — Selon les résultats d’un sondage de PwC, les investisseurs espérant un redressement du marché canadien des premiers appels publics à l’épargne (PAPE) devront attendre encore un peu.

Le sondage de PwC révèle qu’un seul premier appel public à l’épargne a eu lieu au deuxième trimestre de 2016, soit une émission de 550 000 $ à la Bourse des valeurs canadiennes (CSE). Il n’y a eu aucune nouvelle inscription à la Bourse de Toronto ou à la Bourse de croissance TSX au cours du trimestre.

Pour le premier semestre de 2016, les deux seules nouvelles émissions à la CSE ont totalisé à peine plus d’un million de dollars. Il s’agit du premier semestre ayant eu de nouvelles émissions à une Bourse canadienne si modeste dans les dernières années.

Par comparaison, au premier trimestre de 2015, 13 nouvelles émissions dans divers secteurs d’activité avaient mobilisé des capitaux totalisant 1,4 milliard de dollars sur toutes les Bourses canadiennes.

Dean Braunsteiner, leader des PAPE de PwC Canada observe que les perspectives à court terme ne sont guère réjouissantes en ce qui concerne les nouvelles émissions.

« Depuis un peu plus de 10 ans, le marché canadien des PAPE était porté par un ou deux secteurs solides qui lui insufflaient toute sa vigueur », explique-t-il. « Pendant des années, le secteur minier a agi comme locomotive, les sociétés établies et les sociétés junior d’exploitation minière tenant la Bourse de Toronto et la Bourse de croissance TSX occupées. Le dynamisme dans le secteur pétrolier et gazier a aussi été déterminant. Pendant un temps, les fiducies de revenu ont stimulé le marché, remplacées ensuite par les fiducies de placements immobiliers (FPI). Plus récemment, ce sont les sociétés d’acquisition à vocation spécifique qui occupaient le devant de la scène, mais il n’y a actuellement plus d’élément moteur du marché, comme l’indique la rareté des possibilités de nouvelles émissions. »

M. Braunsteiner souligne que l’incertitude régnant sur les marchés mondiaux à la suite du résultat du référendum au Royaume-Uni, favorable à son retrait de l’Union européenne, a refroidi à court terme les éventuelles ardeurs à l’égard des PAPE. La faible activité du marché des PAPE ne veut pas dire pour autant que les marchés boursiers canadiens sont en mauvaise santé, tient-il toutefois à souligner. Bien au contraire!

Avant l’émoi suscité par le retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne, le marché canadien des actions poursuivait sur sa lancée et le marché secondaire des titres gagnait du terrain. Le secteur minier, jusqu’alors moribond, connaissait une activité remarquable, les entreprises en milieu de cycle de mise en valeur attirant les acheteurs vers les émissions subséquentes.

Que faudra-t-il pour relancer le marché canadien des PAPE?

« Ce n’est pas parce qu’il n’y pas d’investisseurs », explique M. Braunsteiner. « Ce qui manque, c’est une certaine confiance en l’avenir. Toutes les régions et tous les pays réévaluent leurs perspectives économiques. Au Canada, le marché de l’habitation soulève des inquiétudes. Tant que certaines de ces incertitudes ne se seront pas dissipées, nous ne pouvons nous attendre à des changements significatifs pour le marché des PAPE. »

PwC effectue une étude du marché des PAPE au Canada depuis plus de 15 ans. Les rapports sont publiés chaque trimestre pour fournir aux entreprises, aux investisseurs, aux médias et à d’autres parties intéressées des informations qui leur permettent d’avoir une meilleure perspective du marché. Pour cette étude, les instruments de placement tels que les produits structurés ne sont pas considérés comme des PAPE puisqu’ils ne représentent pas de nouveaux titres de capitaux propres de sociétés en exploitation.

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